Les clins d'oeil attendus à Fellini sont là : quand Chiara se métamorphose en Marcello, se cherche malgré sa carrière, et floute la frontière entre l'artiste et le personnage public.
Marcello mio reste très nombriliste, les acteurs parlant d'eux et d'eux-mêmes, loin des folies d'un Dans la peau de John Malkovich et sombrant dans une réflexion qui exclut d'emblée le spectateur (enfin...moi), n'attisant pas sa curiosité. Le scénario aligne des situations qui ne m'ont pas montré leur intérêt, souvent lourdes, les dialogues tombent à l'eau, la réflexion ne va nulle part, si ce n'est appliquer une idée dans l'air du temps à la célébrité. Ni léger, ni fin : le film ne fait rien de son pitch. Il faut alors s'accrocher aux acteurs.
Mais j'ai lâché l'affaire au bout de 40 minutes.