Une salve d'émotions fake pour lesquelles on sent bien que le scénario n'est pas à l'aise, de la belles bagnoles, de l'humour qui laisse complètement froid, une méchante remplacée par un super méchant-revenant comme la saga sait les pondre, une réalisation vertigineuse qui n'est qu'efficacité, une trame faussement tortueuse, un Jason Momoa qui n'a pas la fibre d'un bad guy convaincant. Et les impayables scènes d'action XXXXL (etc, etc...) pour en foutre plein la vue en dépit d'un côté de moins en moins éloigné du domaine de la science fiction, au fur et à mesure que la série F&F avance.
Mais on est là et on sait pourquoi on l'est : le fun décomplexé au plus haut point, cette histoire réduite au strict minimum, des acteurs assis dans leur rôle respectif (Vin est de plus en plus mauvais, non ??) et des SPFX numériques en veux-tu en voilà pour un spectacle spectaculaire plus gros que nature. Et du non sens en excès au travers d'un scénario qui reste, soit en travers de la gorge, soit sur l'estomac. Ou plutôt les deux : ce méchant méchamment cabotin qui a toujours absolument tout prévu est aussi proprement crétin qu'insupportable.
Fast X ne déroge donc à aucune règles établies et a le malheur de refaire ad nauseam exactement la même chose que la plupart des épisodes précédents, prenant soin de cocher impérativement toutes les cases sus-citées. Bête à manger du foin et lassant depuis des années.