A jeux tirés.
Murder party, son petit côté has
been (dans les années 2000...), Alice Pol jouant faux
(ou en faisant des caisses) ou s'adaptant au jeu ambiant, mais
avec un réalisateur qui s'éclate comme un fou.
Il s'amuse avec les mouvements et avec les couleurs, la folie
des personnages, les décors. Pourtant...
Le côté flashy, sous-Hercule Poirot, sous-Agatha
Christie (pourtant plein de possibilités), le scénario
qui pousse tant qu'il peut, tire sur l'élastique et manque
d'imagination avec ses faux airs d'Escape game (ou Escape
room) version familiale. Rien à faire, on
se fiche de qui a tué le patron et encore moins de son
motif : la trame se tortille inutilement, posant de fausses
pistes lourdingues et un suspens forcé. Et les personnages
nous lassent rapidement. C'est alors que...
C'est la grande révélation, loin de ce que l'on
attend, malgré ses maladresses, qui permet de faire sortir
le film de ses gonds ; plus tortueux, plus "profond".
Moi j'ai adhéré : dommage que le final ne fasse
que mouliner et se perde à nouveau... Maladroitement.