Harley Quinn Vs Wonder woman.
On part sur des bases connues : La présentation des caractères
-et on est jamais aussi bien servi que par soi même- afin
de comprendre les liens qui se tissent et se détissent,
les petits et les grands antagonismes, les observations discrètes
de l'immense Hercule Poirot. Puis un meurtre tardif.
Dans un écrin photographique un rien et joliment kitsch,
façon vieilles cartes postales, mais qui convient parfaitement
au récit, Branagh choisit de "rénover"
visuellement le film d'origine, à coup de grand mouvements
de caméra et de nombreuses finesses, et même avec
une certaine élégance de mise en scène.
Mais la version de 1973 n'était jamais en reste à
ce niveau ; dans un style très différent, il est
vrai.
Dommage que le scénariste n'ai pas osé faire exploser
le didactisme du récit d'origine, sa chronologie, afin
de proposer autre chose aux spectateurs / lecteurs aguerris.
Cette nouvelle version est donc réserver à ceux
qui ne connaissent pas le livre, et surtout pas le film de Guillermin,
elle reste un peu forcée et forcément guère
utile. Pourtant l'on ne peut nier le plaisir ressenti au double
talent d'Agatha et de Kenneth. Et la beauté de certaines
images finit par nous séduire sans conditions ; et certainement
pas celle de la composition musicale.