Editorial
Filmographies
Le coin fantastique
Mail
Liens

 

Mourir peut attendre
Budget = 250 M$
BOX OFFICE France = 3 932 / 288 397 - 1 385 000 - 4 018 000 entrées
BOX OFFICE USA = 55,2 / 160,9 M$
BOX OFFICE Monde = 774,2 M$
 

James a pris sa retraite : la première séquence ne sera donc pas bondienne et nous prendra doublement à rebrousse-poil. Le réalisateur installe parfaitement le climax : très violemment et parfaitement emballé. Introduisant au passage le bad guy et les prémisses d'une intrigue. Et pourtant...
Le coup du vieil agent retiré des affaires, vivant dans son passé mais obligé de retourner sur le terrain ; on nous l'a déjà fait tant de fois. Ce 007 marche clairement sur les traces de Spectre : il tortille du scénario mais les faits sont là, imparables, classieux. On cherche évidemment à densifier une trame qui se prend les pieds dans le tapis d'une histoire confuse, faussement rebondissante mais retombant trop facilement sur ses pieds. Trépidant, comme le veut la tradition, mais terriblement artificieuse... Car il s'agit bien d'un nouveau méchant vengeur qui veut soumettre le monde grâce à une technologie créée basiquement pour faire le bien ; même si la nanotechnologie et ses étonnants effets mettent du piment dans ses plans. Un Bond en demi teinte sur le fond, dont on retrouve méticuleusement tous les ingrédients, jusqu'au laboratoire secret des premiers jours ; jusqu'en ses personnages et, surtout, ses dialogues absolument fades. J'ai eu grand mal à m'y plonger dedans corps et âme.
De plus c'est un passage de relai timoré, au final pour le moins attendu, dans un nouvel opus qui ne joue pas assez avec la tradition pour mieux exploser les codes, finir en beauté. Pour le plus grand plaisir des fans hardcore qui y trouveront sans aucun doute leur compte ?
Cependant c'est la forme qui a le plus retenu mon attention. Fukunaga y a mis tout son coeur et communique son plaisir et l'honneur qu'il a à filmer un 007 : des combats au corps à corps parfois sans cut, des scènes d'action qui coupent le souffle, soignant à la fois ses plans et ses effets, paufinant jusqu'aux séquences dialoguées. Du travail propre et attentionné.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

-