Gemini man.
Grosses voitures, Bad boys, musique qui balance et action XXL,
réalisation stylisée, violence bien rouge et numérique,
grosses vannes pour dégoupiller tout semblant de drame
: la licence "Bad boys" est donc de retour !
Sauf que dans le fond on se trouve plutôt dans un épisode
de Starsky et Hutch, saison 25, avec des héros fatigués
(M. Lawrence...) comme les ressorts du scénario et des
Bad guys de cinoche qui ne font plus vraiment honneur à
leur surnom. Les artifices n'y feront rien de rien. Les deux
clipers (ah, non...) s'amusent mais n'ont aucune vision ni recul,
et l'histoire devient très vite pesante. Rien à
dire sinon ce que l'on aurait déjà dit à
propos de ce type de film, d'un niveau direct-to-VOD. Il suffit
de voir le traitement des personnages secondaires, véritables
laissés-pour-compte, la manière dont le spectateur
averti est constamment en avance sur les scènes d'action,
et le coup de théâtre vaseux qui allait forcément
peser lourdement dans l'équation finale !
Reste un petit potentiel sympathie et Will Smith. Maigre...