Suite des Petits mouchoirs.
Autant l'avouer tout de suite : je n'ai que peu de souvenirs
du premier segment -ce qui n'a rien d'un jugement qualitatif-
et n'ai nullement révisé avant de découvrir
celui-ci.
Ceci dit, ce Nous finirons ensemble n'est pas
de ce genre de film qui vous happe dès les premiers instants
: j'ai plutôt trouver qu'il restait nonchalant et ne parvenit
pas à relancer assez rapidement notre intérêt.
Max (F. Cluzet) est fatigué, ses potes qu'il n'a pas
revu depuis 3 ans lui font une surprise en venant fêter
son anniversaire chez lui, dans cette maison emplie de souvenirs
: l'histoire patine à force de refuser de développer
quoique ce soit de palpable et la mise en images ne peut que
difficilement mettre de l'énergie dans cette chronique
trop commune qui va forcément finir en love stories.
On pourra cependant y piocher à droite et à gauche,
au sein de bons gags et de bons moments, d'une sauce qui prend
parfois, de prestations d'acteurs irréprochables (mention
spéciale à la Nounou et à Antoine ; même
V. Bonneton est... surprenante), d'une bande son de fou, de
personnages qui évoluent le plus naturellement du monde
et d'une très belle scène de fin (même si
attendue). En réalité j'ai eu tout le mal du monde
à rentrer dans l'histoire et n'ai pas assez ressenti
de cette émotion qui était la marque de fabrique
du 1er opus. Aussi agréable soit-il, cela aurait dû
être transcendé scénaristiquement.
Nous finirons ensemble est un incroyable show
"F. Cluzet" : personnage au bout du rouleau qui tente
de retrouver un peu de joie de vivre auprès de ceux qu'il
aime, meilleur atout d'un film qui parle des échecs de
nos vies ; un film qui aurait pu, qui aurait du me toucher au
plus profond.
Après le décevant Rock
n' Roll, difficile de ne pas avouer que je préfère
nettement Canet aux manettes d'un thriller (cf. Ne le
dis à personne ou encore Blood
ties) plutôt que dans la comédie douce
amère.