Et de 8... Cette fois on est vraiment au bout du bout. L'Ukraine
est moche, ses habitants font tous la gueule et les hollywoodiens
reportent sur le sport leurs fantasmes nostalgiques : faire
revivre les légendes des 80's. Et après un premier
combat sans niaque ni âme, il semblerait que l'on sache
à quoi s'attendre.
L'impression d'une saga qui a définitivement tout dit,
d'un film de sport qui use et abuse de toutes les étapes
obligées, en adoptant tous les tics -et la surenchère
qui va avec-, qui attire les foules. Les fans. Les seuls fans,
encore une fois.
Et le résultat est d'autant plus maigre pour le cinéphile
exigeant : comment ne pas tiquer devant cette alignemennt de
scènes dialoguées au liant faible, devant cette
morne narration honteusement limpide, face à ce discours
complètement étiolé sur le passage de relai,
devant cette émotion chiquée (aucune image de
la mère lors du 1er combat !!!), ce film qui se veut
humain mais n'est jamais vraiment sincère. Le dernier
combat en mode "suspens sportif" n'est pas loin de
la caricature (même si cette satanée musique fait
remonter beaucoup d'émotions). Tout juste accepterais-je
d'être berné par le côté touchant
de la saga familiale. Pour le reste c'est à l'image de
la réalisation indolore : rasoir.