Rambo late blood.
John vit dans une maison prête à être assaillie
par d'hypothétiques assaillants : armes de toutes catégories
et de tous calibres, vastes galeries,...etc.
Après le pitoyable et tout aussi inutile épisode
précédent, Last blood embraie
sur un scénario terriblement maladroit qui cherche des
excuses bidons -qui ne surprendront que notre pauvre Rambo-
pour avancer et lancer l'artillerie lourde. 30 mm pour avancer
un tant soit peu et dégainer du gore douloureux et pisseux
à l'excès.
Outre la vision piteuse et rétrograde du Mexique, on
notera moult raccourcis et facilités scénaristiques
qui promettent une lecture rapide, simpliste et sans heurt d'un
actioner décérébré proche des pires
projets de Steven Seagal. Cet ultime tome n'est qu'un film vide
de substances, sans une once d'émotions, à la
violence décomplexée mais miteuse (on fait endurer
les pires souffrances à la victime pour que la virulence
de la vengeance soit le plus sacceptables possible). Une vilaine
caricature au feu d'artifice final, façon "L'agence
tout risque" version R-rated, et hideusement numérique.
Plus ridicule que provoc, jamais véritablement politiquement
incorrect, ce dernier épisode mérite son accueil
public : faut savoir s'arrêter Sly...