Greta fait partie de ces films que l'on pense
avoir déjà vu quelques part. Et même plus
d'une fois...
La mode de ce genre de film (le psycho thriller) était
en vogue, notamment dans les 90's, et nombre de femmes psychopathes
furent à l'oeuvre : j'en veux pour preuve Misery,
Une épouse trop parfaite, JF
partagerait appartement, Serial
mother, Jade, La main
sur le berceau, Basic instinct, Sexe
intentions, Sex crime, et j'en oublie,
et de plus masculins aussi. Certains étant particulièrement
similaires, au gré d'une scène, avec ce condensé
qu'est Greta. Et c'est un genre que l'on voit
fleurir régulièrement et avec rarement l'ombre
d'une originalité. Une fois de plus la déception
est de taille : la symbiose entre les personnages reste très
approximative, la faute à un scénario qui va un
peu vite en besogne et restera trop limpide sur ses intentions
(harcèlement, mensonges, trauma,...etc), se bornant à
débrousailler des sentiers battus. Et contrairement à
ce que la musique souligne, Isabelle est moins effrayante que
cabotine.
N. Jordan mérite mieux qu'un film de série comme
celui-ci, lourd à la digestion (les apparitions pas loin
d'être drôle de Greta). Jamais il ne cherche ni
à surprendre ni à renouveler le genre : jusqu'à
un final des plus attendus.