Les petites histoires d'un ex-joueur de foot pro devenu entraîneur
pour ados suite à une blessure ; son métier, sa
famille.
On y retrouve un A. Ducret dans un rôle habituel, sur
un refrain connu : le célibataire endurci qui va devoir
"adopter" un enfant différent, et où
chacun va apprendre l'un de l'autre.
Il y a énormément de titre qui nous viennent à
l'esprit, le premier étant le modèle du genre,
Rain Man ; appliqué à un enfant
et retranscrit dans le monde du football, on s'y retrouve facilement.
Un peu trop facilement même. Mais on reste loin des qualités
artistiques et scripturales sur les enjeux sociaux de l'autisme,
celles évoquées dans Le
monde de Nathan. Car il n'y a rien de bien transcendant
dans ce film : des personnages très communs et trop lisses
à force d'être dessinés comme dans une série
TV, une histoire écrite d'avance et sans enjeu, une love
story toute tracée. On pense également au 8eme
jour avec Auteuil, ou encore au tout récent
Wonder
et tant d'autres films qui traitent de la différence
dans le monde de l'enfance : leur place dans société
et leur intégration, le regard que portent les gens sur
leur maladie...etc.
Pas désagréable non plus, bien fait, propre, merveilleusement
interprété (M. B. de Malglaive)....mais également
ennuyeux.