Il s'agit d'une séquelle alors... C'est moins posé,
moins fascinant, moins atmosphérique, essentiellement
centré sur une violence sans émotions ; la réalisation
n'y est même pas et ne nous emportera pas comme elle l'avait
fait dans le tome 1.
Cette fois le taxi driver se transforme en psychologue driver,
le scénario en une série d'événements
froids et inconséquents fait d'histoires parallèles
bancales, avec une enquête principale qui a du mal à
nous intéresser, tout bonnement parce qu'on l'ont sait
déjà tout ce qu'il y a à savoir à
son propos, et que ce n'est jamais suffisant pour en faire un
(bon) film. On n'y retrouve plus la fraîcheur du premier
et ça finit par partir en eau de boudin (le mec qui va
dézinguer un agent de la CIA super entraîné,
chez lui, après les menaces de celui-ci) mal aidé
de rebondissements particulièrement grossiers (le méchant
à court de balles), tournant en une chasse à l'homme
qui à elle seule résume bien l'oeuvre... insignifiante
tant dans son contenu, dans sa réalisation que dans sa
conclusion forcément prévisible.
Évidemment toutes ces critiques ne s'appliquent pas à
Denzel et j'apprécie le regard que le scénariste
pose sur l'Amérique et surtout les américains
: juifs, musulmans, métissés...