Dans Equalizer le réalisateur A. Fuqua
s'attaque aux détails et se la joue raffiné :
l'art du raffinement tenant ici en une caméra toujours
en mouvement, balayant la scène avant le lancement des
dialogues ; il est même très "léché".
Denzel surprendrait presque le spectateur dans ce rôle
tout en douceur, plus psychologique et en retrait, façon
"Taxi driver", auquel le film fait beaucoup penser,
littéralement. Mais l'histoire va virer beaucoup, beaucoup
plus classique : l'homme possède un mystérieux
passé que l'on a pas besoin de nous décrire pour
comprendre, il se transforme en un vengeur héroïque,
héros invincible qui déverse sa violence sur un
monde violent, le tout ponctué par une musique assourdissante.
Pas du tout original, donc, mais réellement attirant
et très atmosphérique...