Tout le problème de ce film est qu'il arrive après
Marguerite, avec
ses propres qualités et ses propres défauts ;
mais on assiste à un spectacle à peu près
similaire. Le même monde petit bourgeois qui parait s'ennuyer
et s'occupe comme il peut. L'histoire débute en amont,
semant les indices quant à la raison pour laquelle Florence
aime l'opéra et s'y adonne plus avec passion qu'avec
talent (sa maladie, l'absence d'enfant, son amour sans limite
pour son mari et une certaine forme de folie...). La première
scène de chant est délicieusement croustillante.
On y développe des personnages annexes, plus ou moins
: le mari volage et le pianiste homo s'en sortent parfaitement.
Ca reste cocasse et drôle, M. Streep y excelle et H. Grant
trouve ici un rôle à sa mesure. Mais la réalisation
reste assez basique et pas forcément engageante mais
les tableau qui sont offert dans chaque pièce suscite
la curiosité (noté leur unité chromatique
représentative de la pensée rectiligne de l'héroïne).
Le public dans cette version est peut-être un peu moins
complaisant. Au final les deux versions se valent et la confrontation
de deux visions d'un même sujet n'aura pas lieu.