Le célibat : le constat. Où une comédie
romantique vue par l'autre bout de la lorgnette ; comédie
qui n'en est pas une, et romantisme tout en nuances. Une vraie
bonne, très bonne surprise que ce film. Oeuvre chorale
qui donne du peps dès les premières images, donne
à sourire -sourires bien vite transformés en rires
francs- et s'avère être bien souvent touchante
et incroyablement juste (la scène entre la docteur et
le bébé est magnifique ; et il est difficile de
ne pas être ému face à l'histoire de David
et de sa petite fille). Un film qui joue donc avec nos émotions,
en musique, pourrait paraître limpide de prime abord mais
n'en est rien : car il traite à fond de son sujet, va
de l'avant en faisant intelligemment évoluer son scénario,
surprend quant au choix des protagonistes -voir crée
un brin de suspens qui laisse caresser les joies du hasard de
notre destinée (qui des 3 amants va-t-elle choisir ???)-,
possédant son style propre et finalement très
personnel. On se fait donc embarquer dans la vie de ses divers
personnages (le mec cash, R. Wilson vraiment drôle et
jamais dans le one woman show...), c'est frais dans le domaine
de la comédie US, agréable dans celui formaté
des films romantiques, les rires y sont parfaitement intégrés
et même si le film n'atteint en rien les niveaux de ce
qui reste pour moi le chef-d'oeuvre du genre (Love
actually) cela reste l'un des plus agréables moments
de ciné de l'année ; soutenu par une tout aussi
surprenante réalisation pour un film pas loin d'être
un indie américain.