Emilia Clarke transformée dans un rôle de composition
très "Marilyn Monroe", même si elle en
fait un peu trop ; une grande actrice est peut-être en
train de naître. Non pas que ce film soit véritablement
mauvais, mais que vient-on y chercher ? S'il touche du doigt
le thème de la maladie, on ne peut pas dire que le coeur
de son sujet y soit très développé -véritable
originalité du propos- et ce qui me gêne le plus
c'est l'absence complète de surprise dans ce qui reste
une com rom usant de toutes les ficelles les plus éculées
du genre (ils se rencontrent, sont de prime abord incompatibles,
apprennent à se connaître pour finalement tomber
follement amoureux) ; comme c'est tout cuit depuis le début,
difficile de ne pas sombrer dans l'ennui, par-delà l'émotion.
Je pense que le sujet aurait mérité plus de réflexion
et de temps. A. Hiller est décédé il y
a quelques jours et il est peut-être grand temps de revoir
son chef-d'oeuvre, modèle avoué de cette très
pâle version : Love story. Voir le plus
récent Nos
étoiles contraires.