Moi je fais le mal, mais je le fais bien.
Une petite dame est maudite : elle semble immortelle... de plus,
elle découvre qu'elle a un fils indigne.
Dupontel prend le costume de son personnage fétiche :
25% fou, 25% bête, 25% méchant, 25% Albert.
Une photo prononcée, une réalisation expressive
et allumeuse, quelque part entre Leone et Raimi, un humour noir
cendre et ravageur, une flopée d'acteurs qui s'en donnent
à cœur joie et un thème fort. La bonne mère
Vs le vilain bonhomme : ils apportent un regard neuf et complètement
fou sur les concepts de Bien et de Mal ; celui du méchant
éduqué par une sainte. Cette fois Dupontel joue
avec des ressorts comiques, de situation et de répétition,
digne d'un Jeunet / Caro, dans une œuvre monstrueuse d'inventivité.
Et puis il y a toujours ce petit côté social /
politique dans les œuvres de Dupontel : ici représenté
par cet odieux promoteur immobilier, bien pire que tous les
criminels de la Terre.