Trois citoyens au-dessus de tout soupçon découvrent par hasard un sac rempli de billets. Sous l'oeil avisé de corbeaux.
Sur un scénario qui aurait pu être écrit par les frères Coen, en moins drôle, on découvre un Sam Raimi plus posé, plus carré, plus calme ; trop peut-être. Comme s'il voulait rompre brutalement avec les folies visuelles de la saga Evil dead.
Un plan simple décrit comment l'appât du gain fait tourner les têtes, fait dérailler de pauvres gens, attirés par le rêve d'une vie bien meilleure que la leur, mais débouche inexorablement sur des problèmes en cascade qui enfoncent le trio dans les pires drames ; et la bêtise.
Un plan simple n'est pas un grand film, il mouline, se noie dans les dialogues et dans des scènes qui se traînent un peu trop en longueur. Le scénario avance de bonnes idées, mais elles sont mal amenées et le tout manque de rythme. Et c'est quand même bien tiré par les cheveux.