Boston, un braco.
Il y a une sorte de magnétisme qui traverse constamment
The town : celui-ci provenant sans nul doute
des acteurs / actrices, dont le couple R. Hall - B. Affleck,
de cette histoire d'amour à la relation ambiguë,
entre confiance & tromperie, de ces personnages épais,
noyés pour la plupart dans leur milieu pauvre où
leur avenir paraît tout tracé ; et de cette réalisation
de Ben Affleck, sa façon de mettre en avant ses acteurs,
en restant au plus près d'eux, avec une habitude : celle
de souvent placer la caméra derrière ses héros,
comme pour montrer l'emprise du destin sur leur existence. Et
de ce scénario parfaitement huilé qui capte votre
attention sans temps mort, sans même un effort.
Pour moitié le film raconte l'enquête du FBI, avec
cet étau qui se resserre autour de la bande de braqueurs,
autour de cet homme trouble et fou d'amour, mais que le passé
étouffe peu à peu ; et pour autre moitié
une love story complexe qui semble foncer droit dans le mur.
Le concept est simple, le résultat empreint de scènes
puissantes, psychologiquement tendu jusqu'à la fin.