Des lendemains qui chantent toujours ?
La police Hong kongaise court toujours après le trafic de fausse monnaie et Kit est envoyé en mission secrète et risquée. Son frère accepte de lui venir en aide.
Un scénario plus direct et avec des enjeux amoindris par l'association des deux frères ennemis ; tout du moins au début. Pourtant la trame joue avec les situations ambigües, les drames qui dynamisent l'histoire, les trahisons qui subvertissent les personnages et une nouvelle confrontation fraternelle au sommet. Le montage y est toujours aussi acéré et typique, à la fois sur le métrage (les séquences en parallèle) et intrinsèquement à chaque scène (alternance ralentis / live), le film donne le change en termes d'action débridée, de gunfights sanguinolents et d'un final en apothéose violente, gore et vengeresse.
Peut-être un ton en-dessous de l'original, mais toujours très puissant.