L'occasion de revoir le charismatique Ray Liotta et... un Jason
Statham chevelu !
Après avoir raqué 7 annnées de prison à
la place d'un gangster, un homme se venge en dépouillant
son débiteur au casino. Mais ce n'est pas du goût
de ce dernier : s'ensuit une guerre des nerfs à coups
de flingue et d'empoisonnement. Avec la maestria du chef d'orchestre
Guy Ritchie.
Revolver s'est une galerie de personnages hauts
en couleurs, un scénario sous la forme d'une arnaque
complexe et raffinée, des idées visuelles qui
fusent, de la violence, un montage qui s'asseoit sur la chronologie
et joue joliment l'alternance.
Tarabiscoté, Revolver est à la
fois un plaisir technique et un putain de scénario virevoltant
avec de l'action empapillotée, et follement vaine, dont
les dialogues à la mitraillette finissent par lasser
le gogo et entraîner le film par le fond, même avec
son twist vite ingurgité. Pénible à achever...
mais le rebond final m'a bluffé.
C'est ce que l'on appelle une oeuvre en dents de scie.