Tout premier film de Jarmusch, contemplatif et fortement dialogué, narrant les errances de son jeune héros, Aloysious Christopher Parker.
S'il l'on reconnait très nettement son sens aiguisé de la mise en scène, ses références, son rythme langoureux et son sens de l'observation de l'humanité, Permanent vacation restera le seul film du maestro à ne pas m'avoir touché.
Le scénario demeure un essai qui manque de progression, aux réflexions alambiquées, vagues pérégrinations au sein d'un monde qui ne semble peuplé que de fous, mais au sens profond qui m'a encore échappé. Simple tranche d'une existence et récit des rencontres qui la marquent, au sein d'un New York désoeuvré et qui, cependant, avait sur le papier beaucoup de l'esprit de Jack Kerouac (notamment en sa conclusion).