Un bon nettoyage visuel pour des thématiques ultra classiques
chez Zorro.
Cette suite du Masque de Zorro, sortie 7 ans
plus tard, se devait d'être à la hauteur : La Californie
devient officiellement américaine, Zorro apporte toujours
son aide à la justice sur l'air de "I wanna spend
my lifetime loving you", mais son épouse aspire
à une vie de famille plus rangée. Raté
!
La légende de Zorro semblait posséder
encore une longueur d'avance, historiquement, sur les super-héros
: cet épisode joue sur la découverte de l'identité
du héros masqué, et tout ce que cela implique,
notamment au niveau familial. Sauf que l'intrigue reste au niveau
du prétexte et se concentre sur tout autre chose. Dommage...
Moins percutant, avec des péripéties qui ne mènent
pas très loin, s'étirant à l'infini et
oubliant parfois son héros en cours de route afin de
s'intéresser à ce qui n'a nul intérêt
; une intrigue pseudo amoureuse complètement téléphonée
et une machination que l'on voit venir de très loin,
pour peu que l'on ait quelques bases en chimie (et un peu de
cinéphilie...).
On y trouvera une aventurette au sens commun, plus ou moins
enjouée, sur l'air d'une histoire un rien longuette,
tout simplement de série et jamais mise en valeur par
le scénario. On se souviendra alors de quelques moments
plus épiques que d'autres, cascades et explosions nitroglycérinées
comprises. Basique.