En hommage à Laurel et Hardy...
La rivalité de deux cascadeurs / pilotes automobiles va trouver son point d'orgue lors d'une course insensée entre New York et Paris ; et ce jeune précurseur de la série animée "Satanas et Diabolo" (diffusé 3 ans plus tard) débouche sur un film complètement burlesque, plein de machines réellement démentes et à l'imagination totalement débridée, de gags succulents, remuant et de... Blake Edwards !
On y retrouve donc une femme de tête, féministe, sexy et déterminée, un Jack Lemmon en roue libre, jusqu'à l'épuisement, un Peter Falk exceptionnel, et des personnages à l'antagonisme constant ; ou presque.
C'est une comédie pétillante, pleine de vie et de folie douce, dans un joyeux chaos osant brasser les genres cinématographiques (aventure, western, film social, film en costume, film d'espionnage, film de cape et d'épée) et donnant de la voix.
La grande course autour du monde dépasse, et de loin, son pitch de départ, n'hésitant pas à s'égarer anarchiquement -sans doute sa principale limite-, à en faire des tonnes pour nous embarquer dans cette course plus grande que nature. Pour (presque) finir par le concours de lancer de tarte dans la tronche le plus long de l'histoire ; et en une conclusion tout autant savoureuse.
