Un étudiant fraîchement diplômé de l'université cherche son premier job et en accepte un à l'aveugle. Il met les deux pieds dans la firme.
En guise de synergie d'entreprise, La firme nous présente une véritable secte entreprenariale qui fait de ses employés de dociles petits soldats, à travers une emprise qui déborde allègrement sur leur vie privée. Quand la richesse crée le pouvoir, abusif, et s'en sert pour asseoir une puissance encore et toujours plus grande, à travers un réseau malhonnête. Évidemment.
Le déjà vieux routard Pollack emballe le tout avec élégance et efficacité, distillant une ambiance oppressante, emplie de mystères et d'ambiguïté, de non-dits et de sombres machinations, d'abus de pouvoir où notre noble héros est pris entre deux feux. Les personnages sont puissants et brillamment dessinés, parfaitement interprétés.
La firme est une œuvre complexe, un thriller très bien écrit, prenant de bout en bout et totalement abouti puisque totalement paranoïaque.