Il est des échecs amplement mérités :
Domino restera le plus caricatural des films
de Scott. Pas un personnage, un plan ou un effet de montage,
une ligne de dialogue ou un pan de scénario, un filtre
photographique qui ne soit pas too much, comme un bout de gras
dans un film qui n'en avait nul besoin.
Domino ou l'histoire d'une chasseuse de prime dans un actioner
féminisé qui se veut couillu. Sauf qu'à
force d'en faire trop, le film s'avère insupportable
de bout en bout et aurait mérité d'être
encore moins "inspiré" d'une histoire vraie
(celle de Domino Harvey) et devenir une parodie franche du collier
; ce que le scénario est, inconsciement. Aussi agréable
qu'un crissement de dents doublé d'une crise d'épilepsie
: insensé, bordélique, pénible, interminable.
On retiendra le duo M. Rourke / K. Knightley.