Chicago, dans les années 30. Un petit arnaqueur réussit un très bon coup, ce qui le rend plein aux as. Mais il est tombé sur le mauvais pigeon...
Film de gangsta dont les dialogues sont aux petits oignons, L'arnaque est une oeuvre visuellement majestueuse, mis en scène avec énormément de brio, de dynamisme (les fameuses transitions en volets et autres), et sur une musique qui traverse les temps. Avec un duo de légende qui ne peut que séduire.
Le scénario n'est rien de plus que de l'horlogerie suisse, entre un jeu du chat et de la souris avec la flicaille, et le montage d'une arnaque généreusement huilée et pétrie d'ambition. Une glorieuse arnaque en deux-trois temps et plusieurs pas, depuis cette partie de poker endiablée et tendue, jusqu'au pari sportif complètement et follement truqué. Avec son petit twist d'une prodigieuse intelligence (l'identité du tueur) et son final qui marqua définitivement les esprits. Un bijou.