Les incorruptibles partent en guerre contre la drogue : quand
Ridley Scott marche dans les pas de B. De Palma ou encore M.
Scorsese.
Bien aidé d'un casting poids lourd : D. Washington (imposant),
C. Ejiofor, R. Crowe, J. Brolin, I. Elba et pléthore
de seconds rôles de marque...
Une photo aux teintes grises, vertes, ternes, un montage éclaté
et une double tête d'affiche destinée à
se croiser : l'ascension d'un gangster qui vit du deal de l'héroïne,
via un Vietnam dont la guerre prend fin ; la vie d'un flic qui
essaie de faire son job au mieux et va mener une guerre contre
le trafic de drogue. Deux sacrés protagonistes dont on
prend le temps de faire connaissance sous les moindres coutures.
Avec comme troisième personnages une police corrompue
jusqu'à l'os.
Le soin extrême apporté aux images ne cache pas
l'inspiration du scénario : Al Capone est passé
à la blanche, et les Incorruptibles sont dirigés
par un E. Ness des années 70. Alors certe, s'est rudement
bien fait, entraînant et mené par une foule d'artistes
de renommée ; mais ça sent le déjà
vu, emprunte des sentiers bien connus et par la même manque
de surprendre son monde. J'admets m'y être ennuyé
quelques peu.