Ridley a arrété de boire ! Le box-office est littéralement pris en otage par le (s) American gangster (s) de Ridley Scott, réalisateur qui semble voué à sortir alternativement succès et bides depuis 4 ans, même si les mauvaises langues diront que les 1 276 000 croisées (dont 587 000 en 7 jours) de Kingdom of heaven ne sont qu'un demi-succès ; épaulé par R. Crowe et D. Washington, Ridley pourrait très bien continuer d'enchanter le public en jouant les Martie et aller frôter le fer avec les chevaliers. Le coeur des hommes 2 (M. Esposito) a encore du coeur : sa semaine me laisse pantois... Y-a-t'il eu distribution de tickets gratos ??? Les promesses de l'ombre de David Cronenberg passe le demi-million et regarde les 480 000 entrées de A history of violence en 2 semaines avec satisfaction et crainte : ce dernier ne perdait que 27 % de spectateurs.
A partir de quel moment parle-t-on de succès ? Faut que ça danse de N. Lvovsky ne renouvèle pas le buzz de Les sentiments (422 000 sentimentaux), possède une moyenne par copie... correct, et possède à l'heure actuelle très peu de chance de satisfaire un budget pourtant... moyen ; ce n'est donc pas un succès. Ce ne sont plus les rois de la glisse... Les rois de la glisse surf sur son statut de "seul cartoon" du classement (en 4 semaines Les rebelles de la forêt = 1,351 enfants). Succès personnel pour Fatih : De l'autre côté de F. Akin ne peut plus que surclasser le succès critique et d'estime de Head-on (122 000 entrées). Dans la vallée d'Elah de P. Haggis se fait de plus en plus discret : comparaison oblige, Collision cumulait 307 000 passants pour 30 % de populace en moins d'une semaine sur l'autre ; ouille ! Est-ce les séances scolaires très nombreuses qui permettent à Un jour sur Terre d'être toujours aussi frais ? Avec des lundis-mardis 20 % supérieur à la moyenne de ses confrères, je crois que oui. Tant mieux ! R.I.P. : La chambre des morts est un film mort-né et son échec se situera entre celui de Chrysalis et celui de Sa majesté Minor (intouchable). Même L'heure zéro de P. Thomas, qui pourtant s'y est employé, ne pourra sauver l'honneur du cinéma français.
Attraction terrestre oblige, ils descendent : Le rêve de Cassandre de Woody Allen, Les portes du temps, Le royaume P. Berg et Un secret de Claude Miller.
Tel un jeune réalisateur devant faire ses preuves, F. Coppola nous présente en sortie "limitée" L'homme sans âge, poursuivant ainsi une seconde carrière guère brillante et indigne de lui (L'idéaliste = 66 000 entrées en 1ère semaine ; Jack = 60 000). Autre docu, autre univers, autre succès : Le premier cri (G. De Maistre) a fait ce qu'il avait à faire. Puis, courent vers la sortie : SuperGrave, Darling (M. Fois - G. Canet ; Lady Chatterley ne perdait que 31 % en semaine 2...) de C. Carrière, Stardust et Rush hour 3 (B. Ratner). Once rate le coche.
Salutations distinguées à Le dernier gang de A. Zeitoun, Le deuxième souffle de A. Corneau, Détrompez-vous, Michael Clayton et Bienvenue chez les Robinsons .
La part de marché française sur le Top 20 (et plus si affinités...) était de 33,74 % (- 4 points).