Un mythe américain inspiré d'un personnage ayant existé.
Jeremiah Jonhson part s'installer, seul, dans les Rockies, montagnes de l'Ouest américain. Et il va y apprendre une vie extrêmement rude et se laisser entraîner dans des aventures incessantes.
Jeremiah Jonhson représente un mythe américain, celui du trappeur, fuyant un passé sombre ainsi qu'une civilisation qui ne vaut rien, survivant dans le froid intense des Rocheuses, au milieu des Indiens et de quelques fous dont la solitude et la violence ont fait perdre l'esprit. A la violence invasive des colons, répond la violence répressive des Amérindiens. Si le mythe existe c'est que l'homme a survécu aux épreuves de la nature et de la vie ; et que le mystère restera entier quant aux raisons de son exil.
La beauté des paysages naturels est pour le moins soufflante, la puissance du film nous emporte et Pollack magnifie l'ouvrage à chacun de ses plans. La photographie, comme délavée, me ramène à une autre époque, l'enfance, mon enfance, quand je lisais ces vieux comic strips des années 60 (?) trouvés au fin fond d'un garage ou d'une cave.