Billy grandit dans une petite ville minière de l'Angleterre thatchérienne et traditionnaliste, au début des années 80. Le jeune garçon se découvre une passion pour la danse au détriment des cours de boxe préconisés par son père. Le tout sur fond de grève ouvrière.
Porté par l'élégance et la majestuosité de la réalisation ingénieuse de Daldry, Billy Elliot est un chantre de douceur, à la fois film social et oeuvre sur l'enfance, celle qui se cherche encore. Ainsi le scénario décrit avec justesse et sans les caricaturer nos sociétés sectarisées, clivées et pleines de préjugés, empêchant tout un chacun de s'épanouir comme il le souhaite, et non pas comme "on" le souhaiterait.
A cela s'ajoute une bande son de fou (T-rex, que les français ont dû découvrir avec le film) et un premier rôle éclatant pour Jamie Bell.
Billy elliot est un film riche, complet, sensible, à l'image de cette série de portraits marquants et authentiques, jusqu'au plus petit d'entre eux, avec en point de mire cette relation entre un père et son fils : comme une note d'espoir dans laquelle notre société pourrait être sauver par... l'amour.
Une œuvre sur le changement, la lutte pour ses idéaux, ses choix (ceux de la raison et ceux du coeur) et ses rêves.
