Thérèse Desqueyroux, malgré
des images léchées et une réalisation alerte,
pêche par son histoire plus que par son scénario
; on nous conte, durant la Belle Epoque, les amours en parallèle
de 2 bourgeoises : l'une apparemment intéressée,
l'autre sincère. Et on tente de nous prouver mollement
-on a grand mal à ressentir le dégoût de
l'épouse- que les mariages "arrangés"
ne mènent à rien sinon au crime, point de modernisation
d'un roman dont les tenants et aboutissants paraissent être
d'un autre âge et ne plus rien évoquer pour nous.
On ne nous intéresse pas à cette affaire, délaissant
l'histoire de la soeur du mari, le récit ne révolutionnant
rien et n'allant jamais jusqu'à chercher des échos,
des correspondances plus sociales, politique ou autres, restant
absolument vaporeux. Un dernier et petit Miller.