Nous sommes dans un film de Fincher : la photo brune, presque
sépia en témoigne.
The social network c'est l'histoire d'un
geek, d'un hacker du nom de Mark Zuckerberg, petit génie
de l'informatique qui va révolutionner nos vies numériques.
Quelques scripts plus tard, après un petit programme
censé "classer" les filles du campus, aidé
d'une idée géniale autant que d'un concept empruntée
(celà rappelle l'histoire de McDonald) mais génialement
mis en pratique, Zuckerberg va s'associer aux bonnes personnes
pour lui permettre de fonder un certain Facebook et devenir
le plus jeune millrdaire de l'histoire. The social
network est une véritable plongée dans
la création pour le moins chaotique du plus gros réseau
humain mondial et de l'une des plus puissante entreprise,
autant que celle du procès d'intention qui accompagne
sa fondation. Le film met en exergue la -déjà-
grande ambiguïté de M. Zuckerberg.
Le scénario peut s'appuyer sur une musique épaisse,
des dialogues affûtés de même qu'un montage
non chronologique qui rapproche le film, biopic s'il en est,
d'un thriller, lui insufflant ainsi un rythme de dingue. C'est
toute l'excitation de la création, l'exultation de
la découverte, la folie d'une ambiance fiévreuse
; puis la furie liée à une manne financière
qui fait tourner les boussoles. Et aux commandes un David
Fincher qui maîtrise tout, de bout en bout. Brillantissime.