La saga se pousuit, en toute logique, elle a évolué
de la même façon que ses personnages (M. Corleone
est un escroc de la haute finance, propre sur lui) ; ni plus
ni moins. Sauf que Coppola tire à vue sur la papauté
et l’église, selon lui plus affairistes que religieux.
Nous on continu ce voyage unique à travers cette famille
de la Cosa Nostra en spectateur comblé, toujours heureux
de pénétrer ce domaine si clos, un peu moins surpris
peut-être. Sauf que Coppola y a perdu, depuis le flamboyant
tome 1 et le suave tome 2, en qualité de réalisation
(quelques scènes surnagent). Preuve que ce film n’est
pas si mauvais qu’on veut bien nous le dire : malgré
ses trois heures il ne nous paraît jamais long.