La marche semblait être fait pour me 
                  plaire, en tout les cas ne pas me déplaire : un voyage 
                  citoyen et engagé, pacifique, un film pour faire le point 
                  sur l'état social d'une France aux tendances racistes 
                  difficiles à cacher. 30 ans plus tard. C'est effectivement 
                  tout cela, un film qui plus est plaisant mais dont les limites 
                  m'ont rapidement sauté aux yeux : l'ultra scénarisation 
                  nous déroute tant on cherche plus à déméler 
                  le vrai du faux plus qu'à s'attacher aux personnages 
                  (les histoires parallèles ne sont absolument pas convaincantes 
                  ni bien intégrées), un film qui s'égare 
                  en route dans un discours hautement démonstratif et plutôt 
                  borderline (la scène de la croix gammée et celle 
                  du viol) puisque trompant le spectateur pour, soit-disant, mieux 
                  le toucher. Trop malhonnète pour être une réussite 
                  ; où alors mal ficelé ?