| Ce film possède la saveur de ces 
        sucreries que l'on grignotait étant enfant et dont on avait totalement 
        oublié le goût... Il a la douceur d'une brise printanière, 
        la beauté d'une nostalgie intelligente : c'est un merveilleux hommage, 
        une déclaration d'amour au cinéma, à la liberté 
        d'expression qu'il représente (la communauté revit et le 
        cinéma renait de ses cendres, les références sont 
        multiples et la chasse aux sorcières n'avait que peu été 
        traité auparavent ; ici on panse les plaies... : Cf la référence 
        à L'invasion des 
        profanateurs de sépultures). C'est également un merveilleux 
        scénario, simple et à la fois original : simple car sans 
        nous surprendre par l'intrigue il explore nos émotions sans dramatisation 
        à outrance, original car le personnage amnésique ne donnera 
        pas lieu à un énième thriller mais restera l'un de 
        ses rouages oeuvrant à créer des "émotions controlées". 
        Et puis il y a 2 acteurs qui vont à nouveau vous scotcher : un 
        Jim Carey qui acquiert un nouveau galon, meilleur ici qu'il n'a pu l'être 
        (et il l'a été !) et un Martin Landau exceptionnel. |