Hijacking. Ce que le film gagne en réalisme 
                  pur (le travail de négociation sans concession, les conditions 
                  de captivité), il le perd en cinématographie car 
                  ce petit jeu de la négociation à rallonge n'est 
                  pas très bandant, des aller-retour incessants qui ne 
                  font pas progresser le film en tant qu'objet scénarisé, 
                  on y perd en tension et en puissance. Ca reste un beau drame 
                  humain étudiant les divers rapports de force dans une 
                  situation extrême, les forces de caractère, mais 
                  c'est longuet et risque de démontrer le peu d'intérêt 
                  cinégénique d'une telle situation lorsqu'elle 
                  ne se sacrifie pas sur l'autel de la fiction.