La grande boucle ou comment tous les malheurs 
                  du monde s'abattent sur notre pauvre héros au gré 
                  d'un scénar tellement cousu de gros fils rouges fluos 
                  que s'en devient gênant (et en plus ça fait mal 
                  aux yeux) : et pas uniquement pour le spectateur. Les gags poussent 
                  là où on les attend, d'autres sentent le rance, 
                  la trame est respectueuse d'un film sans aucun intéret, 
                  sans histoire, sans enjeu, une oeuvre qui se borne à 
                  aller d'un point A à un point B, comme une longue étape 
                  de descente. Les bons sentiments dégoulinent tant que 
                  l'on se croirait dans un film de Sirk (en moins bien) et la 
                  petite pique sur le fric qui pourri le sport ne nous sortira 
                  pas de notre sommeil, pas plus que la réalisation tarabiscotée 
                  et agaçante de Tuel.