Suite directe. Dom a été délivré (un peu vite et sans heurt) et les autres se planquent au Brésil. Et il faut bien manger.
On a donc à nouveau droit à notre lot de cascades rudement bien emballées (celle du train est un must, mais elle demeure un peu seule dans cette épisode... presque seule !) sur une trame mini riquiqui et même étriquée, une histoire qui glandouille. FF5 est une traque, puis un film de casse, avec des méchants qui servent de faire-valoir, la constitution d'une famille élargie, les retours aberrants et des timeline bien tordues.
Pourtant, derrière ses coups de bluff plus gros qu'un truck, on sent que le scénario tente de renouer avec l'esprit de la saga : impression sans doute laissée par le flic définitivement passé de l'autre bord, la flic tentée de danser avec le diable et l'apport de The Rock en flic psycho rigide amené à se détendre. Léger mais...la scène iconique du coffre-fort vaut à elle seule l'intérêt que l'on peut porter à ce film : un bijou de folie dantesque et unlimited. Un plaisir sans nom.