Les courses sauvages de bagnoles + une enquête à la limite de la légalité.
Singleton se donne vraiment à fond dans la longue, cartoonesque première séquence : on y retrouverait presque l'esprit de Sam Raimi, appliqué aux runs.
Mais Fast & furious 2 n'est qu'un scénario prétexte à des scènes de grandes vitesses filmées explosivement, car dans le fond le film s'avère profondément ennuyeux et rébarbatif. A y revoir, on se dit que le coup de folie à venir de la saga sera plus ou moins "salvateur" (la dernière cascade avait dû donner quelques idées à certains pour la suite...).
On oublie l'ambivalence du précédent tome : de toutes façons l'intrigue très "série TV du dimanche soir" ne rattrapera jamais le coup.