Le meilleur -et de loin- de toute la série : The fast and the furious est un grand, un immense film d'action.
Parce qu'il y a une véritable
recherche visuelle et esthétique (angulations, mouvements de caméra et
photographie), un montage hyper cut, une mise en scène VFX qui n'a rien de tape-à-l'oeil ; et l'impact s'en ressent tout de suite.
F&F nous présente le royaume des street racers, courses automobiles nocturnes et sauvages, et son roi : Dominic Toretto. Mais un p'tit nouveau veut conquérir le titre. Seulement le titre ?
Voitures super-boostées, rap music, petites pépés et
runs ? Ce qui distinguait ce premier épisode des films du genre -et ce qui le distinguera des suivants- c'est un scénario beaucoup plus élaboré, jouant avec les codes et se moquant des caricatures usuelles made in Hollywood. Fast & Furious demeure une oeuvre immédiatement séduisante, puissante, non pas grâce aux seules cylindrées présentes sur l'écran mais bien par la grâce de ces personnages bien plus carénés que leurs véhicules, brouillant les pistes du classique film avec le schéma "les bons flics Vs les méchants traunds".
Et finalement tout l'intérêt de l'histoire n'est jamais autocentré sur les bagnoles de compétition et de rêve. La trame va entretenir le / les doute (s) quant au statut du héros, autant que sur l'identité de ces carjackers : avec comme concept plus élaboré celui du good cop qui aide les bad guys et un "bad guy" qui s'en sort au final ; parce que c'est un good boy.
Vous savez quoi ? On n'a pas envie de quitter cette famille à la fin du film...