Des gens qui s'embrassent nous présente
une (des) réunion (s) de famille dans un film chorale
sur des petits bourgeois juifs, leurs amours, leurs morts, leurs
ruptures. Ca tient debout, c'est rythmé, on sourit parfois.
Un quart d'heure. Mais... ça ressemble à du D.
Thompson : on se lasse vite de ce type de sujet lorsqu'il n'est
pas abordé de façon originale, s'il ne s'en dégage
aucune émotion ni de rire franc. Trop naïf, linéaire,
trop destiné à une communauté qui seule
en appréciera les références. Et puis le
film se dillue dans sa seconde moitié, on a l'impression
d'assister à un spectacle d'une grande inutilité,
à l'humour bas de gamme (le cochon, la sophrologue...),
aux coïncidences lourdes, aux love stories faiblardes et
à la réflexion minimaliste sur le bonheur, l'argent,
la religion. Pauvre.