Ce que le jour doit à la nuit nous
prouve qu'il n'est pas évident de réussir totalement
une fresque de 2h40 : mais Arcady connaît son métier
sur le bout des doigts.
Par-delà le dépaysement (Algérie) tous
les ingrédients ont été réunis :
drame de la pauvreté, séparation, amour, nouvelle
existence, nouveaux drames, amours contrariés, amis,
étude...etc. C'est historiquement très soigné,
ça sonne juste, comme un beau témoignage, et on
sent que le film est fait avec une vraie passion pour son sujet.
Agréable mais pourtant très commun et sans grande
surprise, comme si une impression de déjà vu parcourait
l'oeuvre ; le fil conducteur -une love story impossible- tire
pourtant le film vers le haut en évitant le mélo
et les imbroglios trop soap opera.
Une chronique amère et nostalgique, touchante mais sans
conséquence.