Casse-tête chinois est un vrai bonheur
: Klapisch nous tend un véritable miroir (pour les quarantenaires...),
le mien étant celui qui me renvoie les images du personnages
joué par R. Duris (vie en zig-zag, artiste...) ; première
grosse claque pour moi puisque le film semble nous inviter à
nous réconcilier avec nous-même : on a tous raté
quelque chose dans notre vie ! Et puis le réalisateur
use de petits effets afin d'égayer la vision de son film
mais cela ne nuit aucunement au propos et au sentiment de vivre
cet emménagement new yorkais à travers le regard
du personnage principal. Le point de vue culturel est fascinant
et la Grosse Pomme ne nous avait jamais été montré
sous cet angle (la complexité horizontale de la ville).
Un film drôle, léger, naturel, chaleureux, un rien
pépère qui argue du fait que les relations familiales
modernes sont définitivement complexes : chacun ses problèmes,
on peut y voir beaucoup de choses.