Le capital nous rappelle que la finance et
les hautes sphères ne sont pas des sujets... bandants
! Et en faire un film absolument plan-plan, carré et
qui se contente de nous proposer exactement ce qu'on attend
de lui (présenter d'indécentes richesses dans
un monde de pauvreté et montrer que le pouvoir et la
fortune corrompt son homme) ne pouvait que desservir le sujet
; le pauvre Gad y semble aussi à l'aise qu'un poisson
sur le sable. Nous assistons donc à un long cliché,
une caricature très simplifiée qui méritait
bien meilleur traitement. Pas une seconde passionnant, même
pour un féru d'économie abonné à
BFM bussiness tel que moi : cette inhumanité nous la
connaissons déjà par coeur et rabâcher ne
peut faire de ce film qu'une oeuvre pesante et fade, tellement
fade, malgré les apartés humanistes destinés
à souligner l'hypocrisie du personnage et un semblant
de thriller financier mou du genou et vite tué dans l'oeuf.