The bling ring signe-t-il le début
de la fin pour la pourtant prometteuse Sofia ? Cette dernière
filme la jeune bourgeoisie américaine, celle qui s'ennuie
et vole ses idoles en guise de reconnaissance identitaire ;
et puis ils se droguent également. Mais ne cherchez surtout
pas de critique, elle serait fade, ni de grincements de dent,
de souffre ou une quelconque analyse sociale là dedans
: j'en veut pour preuve la construction du film, un alignement
de vol de propriété mis bout à bout et
ne présentant strictement aucun intérêt,
sachant comment tout cela se termine. Même les efforts
artificiels du montage n'y peuvent plus rien. Le film est absolument
aseptisé, sans doute volontairement par le biais d'un
filmage plat et impersonnel (ces personnages toujours centrés
dans le cadre...) qu'un réalisation dissonante aurait
su mettre en valeur. Et il devient franchement pathétique
à vouloir faire d'un misérable article de Vanity
Fair un scénario de long métrage, restant au stade
du simple étalage de richesses abjectes, condescendant
au possible, un film d'apparat jamais maîtrisé.
Il n'y a que la bande-son qui soit potable, à mes goûts,
bien que pas forcément judicieuse. N'est pas Larry Clark
qui veut...