Ça débute comme un James Bond de la grande époque
mais avec un piment scientifico-fantastique et non des moindres.
Enfin, si...
Un homme détient un secret capital, mais il est tombé
dans un profond coma : afin de le sauver une équipe est
envoyé dans son corps à l'aide d'un sous-marin
de la taille d'un micro-organisme.
Plus prompt à démarrer que son lointain remake,
Le voyage fantastique a le mérite d'aller
droit au but : une aventure Ô combien originale et excitante
que cette miniaturisation dans le corps humain, débouchant
sur de somptueux effets photographiques qui sont de véritables
oeuvres d'art même si tout cela a parfois bien vieilli.
Agrémenté d'un cours d'anatomie in vivo (même
si je ne garantis pas l'aval du corps médical) qui peut
aujourd'hui paraitre un rien didactique mais que je trouve très
bien intégré à l'histoire. Le film bénéficie
d'un suspens essentiellement axé sur la miniaturisation
et une mission qui ne se déroule pas comme prévue
; et le scénario réserve quelques surprises des
plus étonnantes. Beaucoup plus fin que la nouvelle version
: on y évoque même Dieu et l'âme.
On lui reprochera cependant des personnages ébauchés
(on ne connait absolument rien d'eux, une phase introductive
aurait été nécessaire), un manque souvent
de sentiments et d'émotions pour nous finir de plonger
avec nos héros.
NOTE : 13-14 / 20