Mélange des mythes et hommage (avec intéret financier
à la clé...) qui n'oublie pas les racines de ces
monstres sacrés du cinéma (monstres de Frankenstein,
vampires accompagnés de Dracula, Jeckyl et Hyde, le loup-garou...
et même James Bond !) et leur histoire, les modernisant
par là même et par une débauche d'effets
spéciaux pas dégueulasse ; n'oublions pas un peu
de sang, de violence et de mutilations d'usage et bienvenues.
C'est pourtant gothique à souhait, les décors
sont soignés, les images magnifiques et le moteur du
scénario -même si d'aucun ne sera surpris- efficace
(l'amnésie de V. Helsing). Du bon gros spectacle qui
éclate, pas toujours avec finesse, fun et pas vilain,
comme une marque de fabrique de son auteur, qui n'hésite
pourtant pas à reprendre le schéma de sa Momie
(homme + femme + rigolo de service) et l'idée de base
de la célèbre LGE.
Par contre le Dracula de pacotille (faute de casting ?) nuit
et ennuie gravement alors qu'il reste le dauphin du film. Je
reste par ailleurs sceptique sur la surenchère visuelle
des combats, trop video game, qui font que l'on se fiche rapidement
du dénouement et que l'on ne s'occupe que de l'éclat
un peu outrancier de la chorégraphie sur-humaine.
Une mode en bout de course ? Sommers reste le maître de
la série B surboostée.
NOTE : 12 / 20