Un film de vampire… sans monstre ! Voilà qui sort du commun, même un siècle après. Des plans audacieux (le plan subjectif du mort dans le cercueil à travers les rues), des travellings ambitieux et réussis, une plastique aussi belle que le Metropolis de Lang (photo extérieure brumeuse, ombres volatiles des créatures pernicieuses, jeu d’ombres inquiétant) viennent littéralement hanter un scénario envoûtant et un peu confus. La musique aux intonations froides est carrément brillante. Un film égal au Nosferatu du génial Murnau. Beau.