Bis repetita pour spectateur amnésique : la "suite"
du Jugement dernier.
John Connor est finalement mort, on s'en débarrasse en
deux temps trois mouvements (sic !) et on oublie les épisodes
3-4 & 5. Avec une tentative verte et vaine de séduire
plus en avant la communauté hispanique et de faire un
Terminator #MeToo bien dans l'air du temps. D'où l'idée
du scénario : remplacer John par une femme hispanique,
avec une histoire copiée- collée du "précédent"
opus. L'humaine modifiée façon Wolverine en guise
de T-800 (enfin...) mixée avec le TX, Sarah Connor en
renfort, le REV9 parodiant le T-1000 au gré d'un autre
futur alternatif en lieu et place du précédent
et de scènes qui sentent le déjà-vu, jusqu'en
un final sacrificiel et parfaitement absurde.
On rajoute quelques couches de pouvoir robotique avec un nouveau
Terminator surpuissant et dont les FX tout numériques
piquent un peu les yeux (le dédoublement sans explications,
c'est pas un peu abusé, non ??).
Louons toutefois les cascades à l'ancienne (un peu aidées
de CGI) pour un blockbuster sans âme et sans intérêt
aucun si ce n'est d'en foutre plein la vue. Ce n'est pas en
féminisant artificiellement un scénario très
chaotique, en rajoutant des personnages que l'on relance une
licence en peine et en panne d'idées. Les tentatives
de réflexion humaine autour du Terminator et celle (s)
sur le destin n'en sont que trop risibles.
Terminator 6 n'est qu'un vulgaire festival
de FX grandiloquents, de scènes pensées autour
d'eux, saugrenues et pondéreuses. Adios.
NOTE : 5 / 20